Il y a une semaine, le monde entier était témoin de ce qu'on appelle 'l'art de faire de la politique autrement'. Jacinda Ardern, la première ministre néo-zélandaise est partie comme elle était arrivée : sans que personne ne s’y attende. Sa décision de quitter ses fonctions me peine autant qu’elle me donne de l’espoir. Elle était un exemple hors-pair pour nombreux et nombreuses, mais je me demande, qui prendra la relève et surtout quand ?
Ma vie ?
C'est la langue française. Tout ce qui vient avec, toutes ses nuances, les épisodes difficiles qui l'accompagnent, les querelles professionnelles et les débats constructifs.
J'avoue par contre, que, de temps en temps, j'ai marre de cette langue. Tout ce que j'ai reçu grâce à cette langue extraordinaire, et tout ce que j'ai sacrifié pour elle, les deux font une belle liste bien longue.
Autant que, me remettant en question (syndrome de l'imposteur, bonjour !), même si je n'arrive plus à imaginer ma vie sans le français, je me sens nulle face à cette force, ce que cette langue représente.
Une passion ? Un amour ? Un choix pour la vie ?
Je ne sais pas.
Ce que je sais par contre, c'est le sentiment d'épuisement - à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler, comme on dit - ne se tarde pas.
Oui, je suis épuisée - par tout ce qui venait de se passer ces derniers temps. Prenant tout à cœur, il m'est difficile de rapidement tourner la page.
J'ai beau à ne faire voir que le côté admirable de ma vie, je viens de passer l'une des semaines les plus difficiles de ma vie.
La perte d'une proche.
Elle peut rapidement engendrer un épuisement personnel et professionnel.
Chaque histoire a une fin. Mais dans la vie, chaque fin est un nouveau commencement.
Quand on a touché le fond, on ne peut que remonter - sans le premier, les conséquences positives ne seraient pas si précieuses à nos yeux.
Oui et non à la fois, mais certes, les difficultés de la vie nous permettent de (nous) reconstruire et grandir. Le mauvais temps fait toujours place au soleil. ☀
